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Un convertisseur analogique-numérique (CAN) transforme une grandeur physique (tension, courant) en une valeur numérique. Généralement il possède :

-une entrée « début de conversion » qui permet de démarrer la conversion (Start),

-une sortie « fin de conversion » qui indique que la conversion est terminée (End),

-une entré analogique (courant ou tension),

-plusieurs sorties numériques, dont le nombre dépend de la résolution.


Figure 3 : Schéma d’un convertisseur analogique-numérique.

 

Il existe trois grands types de convertisseurs analogique-numérique :

-CAN flash

-CAN à rampe numérique

-CAN à approximations successives

 

Le CAN flash :

 


Figure 4 : exemple d’un CAN FLASH 4 bits
 

Une suite de diviseurs de tension produit une échelle de potentiels. Le potentiel correspondant à la tension à convertir est comparé à chacun de ces potentiels grâce à des amplificateurs opérationnels utilisés en >comparateurs. L'information résultant de ces comparaisons nécessite un codage pour pouvoir être exploitée : il est réalisé par un étage de codage constitué de portes

Le principe est de générer tensions analogiques au moyen d'un diviseur de tension à résistances. Ensuite, on aligne autant de comparateurs qui vont comparer ces tensions de référence à la tension d'entrée à convertir. Un bloc logique combinatoire relié à ces comparateurs donnera le résultat codé sur bits en parallèle. Cette technique de conversion est très rapide, mais coûteuse en composants et donc utilisée pour les applications critiques comme la vidéo.

 

Le CAN à rampe numérique :

 


Figure 5 : exemple d’un CAN à rampe numérique 4 bits à correction des défauts.

 

Un compteur binaire produit une suite de mots binaires envoyé à un C.N.A. qui la convertit en une >Un comparateur (constitué par un amplificateur opérationnel) compare la tension à convertir à la tension délivrée par le C.N.A. Le résultat de la comparaison conditionne l'arrêt du compteur binaire.Le mot binaire résultant de la conversion analogique numérique est lu en sortie du compteur binaire.

On réalise au moyen d'un compteur et d'un convertisseur numérique-analogique une rampe de tension. Un comparateur arrête le compteur lorsque la tension créée par le CNA atteint la tension à convertir. Le compteur indique alors le résultat sur N bits, qui peut être stocké ou traité.

 

Le CAN à approximation successives :


Figure 6 : exemple d’un CAN à approximation successive 4 bits.

 

Un séquenceur essaie successivement plusieurs solutions pour la tension à convertir. Le principe est le même que pour la simple rampe, mais les valeurs ne sont pas données dans l'ordre linéaire mais plutôt par dichotomie : le résultat des comparaisons influencera les valeurs des essais suivants du séquenceur. Cette méthode est ainsi plus rapide que la simple rampe. 

On a donc besoin pour passer de l'analogique au numérique d'amplificateurs opérationnels qui sont ici situés dans le microprocesseur. Avec une tension de 5 V pour éviter la saturation, les deux types différents de Convertisseur Analogique Numérique travaillent par le biais des ampli-op et comme expliqué ci dessus, selon la tension qui rentre et selon le type flash ou série du CAN, on obtiendra notre information numérique. Le matériel nécessaire est donc assez léger, car un microprocesseur contient les CAN qui contiennent les ampli-op.

 

 

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